Bellovaci : la peinture en 30′

Je disais dans mes précédents postes et en particulier dans le dernier, que ce n’est pas le temps que l’on passe sur une oeuvre qui compte. Et bien souvent, le temps que l’on s’accorde pour peaufiner, rentrer dans les détails est finalement plus un risque de diverger de l’instant premier de la révélation que réellement apporter un plus artistique.

C’est mon ressenti perso.

Aujourd’hui, j’ai 2 exemples sur ce qui me semble être la suffisance de l’esquisse.

une femme – Acrylique – 20*30 environ

Le premier tableau a été peint en noir et blanc avec un pinceau à plinthe ( 5 cm environ) en 10′. Aucune ligne , tout en ombre et lumière.

Je suis parti d’une photo, j’ai plissé les yeux ( et retiré mes lunettes ;-)), puis je me suis lâché.

Pour moi, l’essentiel y est.

Mais comme la commande était de reproduire la photo, j’ai poursuivi l’exercice de manière plus fine : le tableau à gauche n’est plus et le résultat de l’affinage était tellement décevant que je l’ai écrasé par une autre oeuvre.

Moralité, j’aurai du m’arrêter à ma première impression et accepter la frustration d’un travail trop rapide pour être suffisant.

Deuxième tableau : celui de ce matin. Un exercice en live avec une amie artiste où nous dissertions sur la progression du générique vers les détails. On a voulu mettre la théorie en pratique.

Démarrage avec 3 couleurs : Vert d’eau, jaune de nappe, marron. Pinceau 5 cm.

Pas de lunette, debout pour pouvoir prendre du recul, yeux plissés 🙂

Puis affinage avec bleu, blanc et noir, pinceau pointe 1 cm.

Résultat, en 40′ on a une esquisse qui pour moi est suffisante.

Certe on pourrait aller plus loin, mais pour moi , tout y est :

  • profondeur
  • mouvement des arbres
  • appaisement

Pourquoi aller plus loin ?

Sarah en contemplation
Sarah en contemplation

Le dernier est tout frais. Je me suis arrêté là. ET vous qu’en pensez vous ? j’affine ou j’arrête ? stop ou encore ?

Bon week end.

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